Le marché de l'occasion en Tunisie
L'industrie tunisienne de l'occasion est l'un des plus grands marchés d'Afrique du Nord. Pour de nombreux Tunisiens, il est courant de se rendre aux marchés aux puces chaque semaine. Les marchés, connus sous le nom de frippes, regorgent de trésors cachés. Les gens peuvent trouver des chaussures Prada, des foulards Versace ; ils regorgent de pièces uniques et magnifiques.
Cependant, les frippes ne sont pas le seul endroit où trouver des perles d'occasion. Les passionnés de mode tunisiens Ameni Mansion et Ghazi Ketatala ont lancé un groupe Facebook pour vendre des vêtements et des accessoires en 2016. Le groupe nommé « Dabchy » (qui se traduit par « mes affaires ») est maintenant un réseau social régional et un marché de la mode avec une communauté de femmes qui achètent et vendre leurs vêtements pré-aimés. Actuellement, c'est un marché en ligne populaire utilisé par les femmes dans toute l'Afrique du Nord.
Pendant ses études à Paris, Ameni a utilisé des applications qui donnaient aux clients la possibilité d'acheter et de vendre leurs vêtements d'occasion à moindre coût et de manière simple. Cela a déclenché son parcours entrepreneurial, en mettant en œuvre ce modèle commercial en Afrique du Nord. Aujourd'hui, Dabchy compte plus de 430,000 XNUMX utilisateurs en Tunisie, en Algérie et au Maroc et prévoit d'autres projets d'expansion dans toute la région.
Le marché de l'occasion est une industrie mondiale de 20 milliards de dollars, qui s'est énormément développée ces dernières années. L'industrie de la seconde main devrait dépasser le commerce de détail traditionnel - la mode rapide, de 13 % par an au cours des 3 prochaines années. Même si ce modèle économique appliqué à la seconde main est nouveau en Tunisie, il s'est rapidement imposé. De plus, le commerce électronique a connu une énorme augmentation de sa popularité dans le monde en raison de la pandémie de COVID-19. En conséquence, Dabchy a remarqué une montée en puissance du commerce électronique et un changement de mentalité des consommateurs. Le marché tunisien de l'occasion va continuer à se développer, comme il le fera dans le monde entier. Il est crucial pour les entreprises en Tunisie de s'adapter aux changements et d'innover pour leurs consommateurs.
Le potentiel des déchets textiles dans une économie circulaire
La pandémie de COVID-19 a mis à rude épreuve la chaîne d'approvisionnement de l'industrie de la mode, ce qui a entraîné davantage de déchets au sein de l'industrie. L'industrie du vêtement est connue pour son long cycle de conception et de livraison, prenant environ 12 mois pour que les produits arrivent enfin sur les planchers de vente. Cela signifie que les entreprises passent leurs commandes jusqu'à 5 mois à l'avance. Lorsque la pandémie a frappé, toute la chaîne d'approvisionnement a été perturbée, accumulant les pertes pour toutes les parties concernées. De plus, le nombre de matériaux inutilisés a énormément augmenté, créant une augmentation des déchets textiles globaux. Environ 60 % des tissus jetés peuvent être réutilisés pour fabriquer des vêtements ou d'autres matériaux comme des isolants ou des matériaux de rembourrage.
Il existe de nombreuses façons innovantes de créer une économie circulaire au sein de l'industrie de la mode. En fait, les entreprises de vêtements devraient inciter les consommateurs à prolonger la durée de vie de leurs vêtements et encourager les gens à faire des dons. Une fois que le vêtement n'est pas en bon état, ces vêtements doivent être recyclés, recyclés ou transformés en une nouvelle fibre. Chez Bank et Vogue, nous sommes fiers de travailler avec des partenaires qui s'engagent à changer le monde et à créer une économie circulaire. Par exemple, Converse en collaboration avec Bank et Vogue a créé la CHEMISE BEYOND RETRO HAWAIIAN SHIRT CHUCK 70, un design coupé-cousu d'imprimés tropicaux discrets qui apporte un style intemporel et unique à chaque paire. Cette sneaker unique a été produite à grande échelle avec des chemises hawaïennes recyclées. Seul le temps nous le dira, mais le monde exigera davantage de ces efforts pour parvenir à un réel changement et adopter une économie circulaire.
